Maladie et solitude
De mon lit m'arrive de beaux chants
Chants mélodieux d’enfants,
Et aussi d’oisillons appelant leur maman
Je redresse mon corps aujourd’hui plus clément,
Me lève démarche traînante clissant sur le sol
Arrive à la fenêtre jambes en coton jambes molles
La maladie me donne un peu de répits quel bol
Vite une feuille, un crayon, mes doigts sont agiles je m’y colle
J'ai mes peintures mes écrits mais plus grands monde dans ma vie
Doucement, sans bruit, je sombre dans l’oublie
Toutes les personnes qui autrefois étaient mes amis
Disparus évanouis tous depuis cette terrible maladie
Mais il me reste une vue aux contours imprenables
La plage, la mer, les dunes, et juste devant ma fenêtre mon chevalet ma table
Je fais des tableaux à chaque saison de paysage et d’enfants jouant sur le sable
Je vis au rythme de la maladie appréciant le moindre petit moment agréable.
J'écris quelques poèmes aussi et les lis ça égaie mes journées
Une infirmière matin et soir pour dix minutes elle est pressée
Pour manger tous les jours des plats me sont livrés
Mais personne pour me tenir la main quand parfois... je suis déprimée