L'hôpital

Je constate mon impuissante face la douleur de l’autre
Je me sens désarmée, inefficace, il faut bien l’admettre
A son chevet pendant des heures,  je lui tiens la main
Mon ami, mon amour, joies de tous mes beaux matins

Que puis-je faire, dans ce monde qui m’est inconnu
Toutes ces blouses, ces masques, ces drôle de tenues
On doit se laisser guider, dans ce combat difficile
Quand tout s'écroule autour de nous, c'est horrible

Mais, il n’est pas qu’un numéro on ne peut tout accepter
Certains sont à l’écoute et sur eux on peut compter
D’autres moins humain, trop pressé ne prennent pas le temps,
Ne font que passer et ne regarde même plus leur patients

Je ne suis pas là pour vous juger et ne m'en donne pas le droit
Je suis consciente que vous sauvez tant de vies en tout endroit
Mais l'humain est parfois bel et bien oublié et c'est regrettable
Il vous faut prendre du recule c'est normal et même indispensable

Alors on sert les dents on attend le verdict, la sentence,
Une réponse simple, un peu de compassion, une délivrance
Aide soignant, infirmier, médecin, métier de mérite et de courage
je tiens malgré tout à vous rendre hommage sans ombrage  

Comments

[bongopinot]

oui Jak tu as tout à fait raison sourire et ne rien laisser paraitre de notre désarroi



Merci énormément JAK

[joye]

J'espère très fort que la première strophe n'est qu'une invention pure et qu'elle n'a aucune base dans la vérité !

[jak]

courage ert sourire " l 'autre" n'attend que cela de nous pour espérer.